Les étourneaux
Deux couples de spréos royaux
Mainate

(gracula religiosa)
La famille des sturnidés compte un très grand nombre
d'espèces, parmi lesquelles on trouve l'étourneau
sansonnet, tant détesté par les vignerons et les
producteurs de fruits.

Le mainate, oiseau parleur bien connu, fait aussi partie
de cette famille.

Celui qui est ici photographié s'appelle Eloi, et a la
particularité d'être panaché de blanc.
Les « merles métalliques », appelés aussi « étourneaux métalliques », « spréos » ou « choucadors », font aussi
partie de la famille des sturnidés.
On en dénombre une quinzaine d'espèces, réparties sur le continent africain
Ils ont la particularité de posséder un plumage irisé qui reflète
magnifiquement la lumière.

La plupart des merles métalliques ont un œil clair, ce qui leur
donne un air assez impressionnant.

Quelques-uns, comme le merle émeraude ci-contre ou le merle
améthyste, ont l'œil foncé.

Tous ces oiseaux sont plus ou moins omnivores,
et, en captivité, consomment des pâtées et granulés pour
insectivores auxquels on ajoute divers fruits et insectes.
Merle émeraude
(lamprotornis iris)
Le spréo royal est l'un des plus coloré.
Contrairement à la plupart des sturnidés, il n'aime guère les fruits.

Dans son milieu naturel, c'est un très grand consommateur de
termites et son bec, particulièrement allongé, lui permet d'extraire
ses proies des termitières.

En captivité, il accepte la pâtée pour insectivores mais il faut
impérativement compléter les repas par de la nourriture vivante
(vers de farines, larves de teignes de ruche).

Une friandise dont il raffole : les pupes de fourmis.
Spréo royal
(cosmopsarus regius)
Le spréo superbe est beaucoup plus frugivore que son cousin le
spréo royal.
Pommes bien mûres, kiwis, grenades ont sa préférence.

Dans son milieu naturel, il est un très gros consommateur de
criquets et s'avère un précieux allié dans la destruction des «
nuages de sauterelles ».

Petits conseils donc, pour ceux qui souhaitent conserver ce
magnifique oiseau en pleine forme :
- pour l'hiver, élevez des criquets (locusta migratoria ou
schistocerca gregaria) c'est très facile ;
- et dès les beaux jours, partez à la chasse aux criquets, grillons et
sauterelles (dans les prés non traités).
Spréo superbe
(spreo superbus)
Les « martins » font aussi partie de la famille des étourneaux et leur aire de répartition est très vaste.
Ils se sont répandus de l'Inde à l'Asie, jusqu'au Philippines, en Indonésie, en Australie et sur diverses îles du
Pacifique.
Ils sont cependant moins souvent représentés dans les élevages amateurs
que leurs cousins « métalliques ».

Cette désaffection tient vraissemblablement au fait que leur plumage est
beaucoup moins coloré et chatoyant.

Pour preuve : la photographie ci-contre qui, contrairement à ce que l'on
pourrait penser à première vue, n'a pas été prise en noir et blanc mais bel
et bien en couleur.

Le plumage du martin de Chine offre en effet un superbe camaïeu de gris
allant du noir au blanc pur.
Les martins ont en outre un plumage très fin et soyeux.
Chez certaines espèces, comme le martin des pagodes, les
longues plumes du cou et de l'arrière de la tête se prolongent
sur le dos, comme des cheveux longs.

Les martins s'avèrent par ailleurs en général de très agréables
oiseaux de volière :
- omnivores et peu difficile sur le plan alimentaire,
- peu farouches et très faciles à apprivoiser,
- se reproduisant assez facilement en captivité,
- assez sociables, même avec des oiseaux plus petits.
Martin de chine
(sturnus sinensis)
Certains, élevés en cage et éduqués très jeunes, peuvent même apprendre à prononcer quelques mots.
(Les martins sont très proches cousins des mainates)
copyright M. D. 05/2000
Martin des pagodes
(sturnus pagodarum)